« Les problèmes de coordination entre les différents entrepreneurs restent trop souvent sous-estimés », explique Jean-Pierre Van Lier, qui travaille également en tant que coordinateur de sécurité. « Prenez l'exemple classique d'un peintre ou d'un menuisier qui arrive sur le chantier et constate que l'entrepreneur qui a travaillé avant lui a enlevé tous les équipements de protection collective. Balustrades, revêtements des cages d'escaliers, échafaudages... »
Communication
« De telles situations sont imputables à un manque de communication entre les différents entrepreneurs. C'est pourquoi la communication est mon cheval de bataille. Je recommande toujours que tous les entrepreneurs soient réunis autour de la table le plus tôt possible afin qu'ils puissent échanger des informations entre eux. C'est la seule façon d'élaborer un bon planning des travaux et un plan de sécurité et de santé solide. »
Une révision de l’A.R. s'impose.
Parfois, les entrepreneurs considèrent les obligations découlant de l’Arrêté Royal sur les chantiers de construction temporaires ou mobiles comme une charge administrative. Jean-Pierre Van Lier les comprend. « La législation sur la coordination de la sécurité doit être modernisée d’urgence. Avec toutes les dérogations qui ont été ajoutées au fil des ans, l’ensemble est devenu incompréhensible. »